La transmission


Depuis la création de la compagnie, nous avons à cœur de transmettre le goût du théâtre (et plus généralement de l’art et de la pensée) pour le plus grand nombre. A l’écoute de chacun.e, nous avons l’habitude de co-construire des projets « sur-mesures », adaptés aux réalités et aux besoins des structures et des publics avec qui nous travaillons. Vous avez une envie ou un besoin, n’hésitez pas à nous contacter nous serons là pour vous accompagner dans votre projet, de la formulation du projet à sa réalisation !


En savoir +

Les créations partagées


Convaincu.e.s que l’accès à l’art commence avec une pratique personnelle émancipatrice, nous avons imaginé nos créations théâtrales comme des créations partagées. Le postulat de départ est simple : les pièces peuvent réveiller des envies d’agir chez des gens et il faut que nous soyons prêts à les accueillir et à leur proposer un cadre d’action et de création, sur un temps un long, seul moyen de créer des liens et d’expérimenter d’autres manières de faire ensemble.


En savoir +

Texte intro


Œuvrer pour une démocratie artistique et intellectuelle réelle. Face à cette grande question, nous n'avons pas de réponses toutes prêtes, mais des expériences (nombreuses) et le désir, toujours renouvelé, d'inventer avec les gens – de là où ils sont, de là où nous sommesdes endroits et des moments de rencontres et de partages possibles.



Tout le monde a une culture. Mais tout le monde n'a pas accès à l’art et aux savoirs. Alors, mettre en œuvre des espaces-temps qui rendent ça possible.Et voir que chacun.e est capable d'art et de pensée.L’art et la pensée peuvent pousser n’importe où. Mais ça demande du temps, du soin, de l'amour. A contre-courant de l'époque, nous continuons de faire vivre ces îlots.


Distribution


Durée 1h

Avec Karim Abdelaziz (l'enfant fantôme // contrepoint), Arthur Dumas (le petit garçon et son adulte), Agathe Fredonnet (la petite fille au drap et son adulte), Caroline Lerda (la petite fille à la robe bleue et son adulte) et Charlotte Le Bras (la petite fille au sac poubelle // le point)

Mise en scène Charlotte Le Bras
Assistante Caroline Lerda
Création lumières Nathan Teulade
Bande originale Les Papavéracées
Musiques additionnelles Calico Skies Paul McCartney, Le Choeur des esclaves Giuseppe Verdi, MmmBop Hanson, S’il suffisait d’aimer Céline Dion, Partir Là-Bas La Petite Sirène, You shook me all night long ACDC, Lacrimosa Mozart, Small Town Boy Bronski Beat, Smells Like Teen Spirit Patti Smith (Nirvana Cover)


La pièce


ENFANCE(S) est la dernière pièce du cycle de recherche et de création. Elle vient après la “mort” de l’acteur et la “mort” du théâtre. L’enjeu, à ce moment-là, c’est d’affirmer une autre manière d’être sur scène possible : joyeuse, engagée, audacieuse. Fragile, aussi. A contre-courant des “grands acteurs” de l’époque, en pleine maîtrise de leurs moyens scéniques et à contre-courant des non-professionnels propulsés sur les scènes de théâtre sans maîtrise de ce qu’ils renvoient - nous avons fait l’expérience collective de devenir nos propres “ready-made”.


Intentions


Nous ne sommes pas sorti.e..s indemnes de nos rencontres avec les écritures de Younes Amrani et Annie Ernaux. La manière juste de « répondre », c’est de faire la “même chose”, à notre endroit spécifique, le théâtre. Nous allons donc nous confronter à nos propres histoires et à nos propres écritures et tenter de faire “mémoire commune”. Le motif de l’enfance nous apparaît comme l’entrée juste et honnête pour ce travail. Mon intuition, c'est que l'écriture scénique va précéder l'écriture « manuscrite ».  Je crois que c'est juste pour aborder le motif de l'enfance. Car si l'enfance c'est le corps (enfant, du latin infans, c'est celui qui ne parle pas encore), il va nous falloir écrire avec tout ce qui fait le corps (les sensations, le mouvement, les frémissements, même infimes). Les auteurs - acteurs vont devoir écrire avec leur art de sentir (le jeu). Les mots ne pourront être posés qu'ensuite. Mais alors, peut-être seront-ils profondément justes.

Charlotte Le Bras – septembre 2020